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PARIS-DAKAR TFT par Jean-Marc B.

Que diable allaient-ils faire dans ce désert ? Histoire d’une aventure humaine.

Mai 2019, je bricole mes bécanes, lorsque ma compagne Isabelle déboule avec un sourire qui va d’une oreille à l’autre et m’annonce qu’elle nous a inscrits sur le Paris Dakar organisé par l’association Ténéré Memory, issue du groupe Facebook TFT (Ténéré French Team). Bien qu’habitué à son esprit guerrier, la clef de 10 m’en tombe. Motards confirmés, et sans, voiture, nous avalons environ 40.000 kilomètres de bitume par an, chacun au guidon de nos bécanes. Mais ni l’un ni l’autre, n’avons d’expérience en TT !!! Nous ne sommes ni physiquement, ni techniquement préparés à affronter 15 jours et 5300 kilomètres de pistes défoncées sablonneuses et caillouteuses, debout sur une moto. Bref, j’estime la barre un peu haute pour débuter en enduro.

Chacun heureux possesseurs d’une 600 Ténéré de 1985, nous avons rencontré Jean-Louis Querel au salon de la moto de Lyon en 2018. Ce passionné de Ténéré et inconditionnel de Jean-Claude Olivier venait de créé le groupe Facebook TFT. Rapidement rejoint par son complice Gérard Brondy, alias Gégé, un virtuose du TT qui connait bien les pistes Africaines, ils décident de concrétiser le projet de Jean-Louis : revivre l’aventure du premier Paris Dakar au guidon de la mythique 600 Ténéré. 

Le choc de l’annonce d’Isa passé, je commence à gamberger et je me vois déjà dans le Sahara avec ma belle bleue. Pour autant, je prends la mesure du boulot à accomplir pour espérer atteindre le Lac Rose, mythique ligne d’arrivée des premiers Paris Dakar. 

Première étape, nos motos… Franck Bouté, boss de Kedo France qui fait partie de l’assistance mécanique avec son 4X4 nous donne d’excellents conseils. Habitué des rallyes avec sa propre 600 Ténéré il connaît parfaitement cette moto. La mienne me semble en bon état, elle m’a emmené en Sicile, en Sardaigne et dans bien d’autres endroits, mais c’est une parisienne qui n’a jamais vu la piste. Celle d’Isa, fraichement restaurée par notre pote Mario, mécano-magicien chez Yamaha, est en état concours. Pas question de la pourrir sur les pistes. Pour 700 €, on trouve une 1VJ de 86, la version kick + démarreur. Pour Isa c’est parfait en cas de chute blessante ou de mauvaise posture. Elle est en piteux état, mais après une réparation au tarif contenu, elle et opérationnelle.

Pour la préparation physique, nous prenons de belles résolutions de remise en forme et de formation de pilotage TT. Mais comme tout bon Parigo qui se respecte, je suis toujours débordé et je ne trouve pas une seconde pour pousser un poids ou faire un peu de vélo avant le départ. Idem pour Isabelle. On prévoit de faire un stage de pilotage enduro chez David Fretigné, mais le temps passe et nous dépasse. Bref, on gère l’affaire comme des touristes… Nous nous en rendront vite compte sur le terrain.

A un mois du jour J, on profite du Salon Moto Légende, pour faire connaissance de visu sur le stand Moto Magazine / FFMC  et faire un point sur les avancées de l’organisation. Entre ceux qui n’ont jamais fait de TT, ceux qui le pratiquent régulièrement, la provenance de toutes les régions et même de Suisse, l’âge qui s’étale de 33 à 65 ans, l’équipe est hétéroclite.

Quand ça ne veut pas, ça ne veut pas…

A quelques jours du départ, le sort s’acharne. Jean-Louis bataille avec les douanes pour le carnet ATA indispensable au retour des bécanes et des 4X4 en conteneurs maritimes. Puis il casse son moteur. Le garçon a de la ressource et parvient à trouver un mécano qui répare dans l’urgence.

Franck, percute un sanglier avec son 4X4 qui doit nous servir d’assistance mécanique, ce qui remet sa participation en cause. Heureusement il n’est pas blessé et Jean-Louis, encore lui, trouve un carrossier qui règle le problème.

Quelques semaines avant, mon pignon de 5 fait du bruit. Mario ouvre le moteur, le pignon est bien mort. Surprise, le vilebrequin est également très fatigué. On commande les pièces, mais elles ne sont pas disponibles. Après plusieurs jours d’attente il faut se rendre à l’évidence, le moteur ne sera pas prêt, on part dans une semaine et en acheter un d’occasion c’est prendre un risque. L’assistance en Mauritanie ou au Sénégal, fonctionne pour le pilote, mais pas pour la moto.

Une casse moteur quand on est seul et qu’on a le temps, ça peut se gérer. Las bas, ils réparent tout. Mais en groupe, ça bloque tout le monde et surtout les motos sont inscrites sur le carnet ATA et doivent ressortir du pays, sous peine d’une amende énorme, ce qui exclue la douloureuse option de l’abandon.

Je prends le moteur neuf sur la première Ténéré restaurée d’Isabelle qu’elle laisse à Paris. Le lendemain, il est dans mon cadre. La moto est enfin prête à partir.

2 semaines avant le départ je me blesse. Verdict, fissure du tendon Achilléen. Pour le toubib, pas questions de partir. Dans ce cas, Isabelle en fera de même. Je ne veux pas planter tout le monde à J-15, je prends le risque. Après une négociation de 10 minutes et l’agacement très marqué de mon bienfaiteur, je ressors avec une prescription d’antidouleurs en quantité suffisante pour tenir au moins 15 jours. Je compte aussi sur les bottes d’enduro offertes à chaque participant par notre partenaire « la Bécanerie ». Elles sont solides et j’aurais le pied bien calé.

La veille du départ, notre partenaire Owaka vient spécialement d’Épinal pour installer les balises de géolocalisation sur les 9 motos et les 2 4X4 qui ont envahis la cour de Moto Magazine. Tout le monde s’affaire, il règne une ambiance de paddock. Le soir, l’équipe de Yamaha Patrick Pons, qui a organisé un pot pour notre Dakar, nous accueille chaleureusement. Nous sommes rejoints par des motards du groupe Facebook qui grâce aux balises et aux comptes rendus quotidiens de Jean-Louis et Gégé, suivront chaque jour notre périple. 

Vendredi 27 décembre, 8h. Quarante et un ans après le tout premier Paris Alger Dakar, on se retrouve au Trocadéro. Nous nous attendons à voir une vingtaine de Parisien et Franciliens du groupe Facebook… Ils sont près de cent cinquante !!! Notre Dakar commence par un succès. 

9h30, c’est parti pour 5300 kilomètres. Des motards Parisiens font un bout de route avec nous, d’autres motards locaux nous rejoignent lors des haltes du midi et du soir. Laurent Herubel, un ami de Jean-Louis, nous escortera même jusqu’au port de Barcelone… Après quelques centaines de kilomètres, nos honorables anciennes, commencent à faire des caprices. Jean-Luc n’a plus d’électricité, Le moteur d’Harvey ratatouille, et le mien, bien que refait à neuf, commence à fuir… Nous faisons escale à Perpignan chez YAM66 ou toute l’équipe, nous accueillent avec beaucoup d’amabilité. Ils nous prennent en charge immédiatement et nous arrivons à Barcelone à 22h.

Nous embarquons le lendemain. Nous sommes tous ensemble sur le pont, l’Europe est derrière nous, l’Afrique nous attend et nous sommes bien. 28 heures après, nous débarquons à Nador et filons à Sélouan toute proche, pour passer la nuit au motel « Paris Dakar ». Rien que ça… 

La dernière journée 2019 est notre vrai première étape Marocaine. Nous devons réveillonner à Talsint, 345 km dont 150 de pistes nous attendent. Il fait 3°, nous progressons dans un brouillard très dense jusque au plateau du Rekkam, situé à 1600 mètres d’altitude. Le froid persiste, mais le bouillard fait place au ciel bleu. La piste se complique. Nous déjeunons au cul du 4X4 et Gégé profite de l’occasion pour analyser le niveau de chacun. Il nous donne des astuces et des conseils de pilotage forts utiles.

L’après-midi, je les applique à la lettre et je me sens bien plus à l’aise que le matin. Je passe facilement des obstacles que je n’aurais jamais imaginés franchir. Je roule libre et heureux dans ce paysage époustouflant. Quel beau moment de moto. Tout à coup, je ne vois plus personne. Je m’arrête, persuadé de m’être égaré, pourtant, j’ai bien suivi la trace sur mon Tripy. 10 minutes plus tard, Jean-Louis et Jean-Luc me rejoignent, ils m’annoncent que les copains sont derrière. On continue tous les 3 et on se tire la bourre sur quelques kilomètres. Ça secoue. On s’arrête à nouveau à un changement de cap pour attendre le groupe. Au bout de 20 minutes, Gégé arrive agacé et nous rappelle qu’au moins pour la première journée, la consigne est de rouler groupés et en tiroir pour éviter les pertes. Il a raison, on s’est laissé emporter par notre élan. Tout le monde arrive et on repart. Nous sommes 3 devant et pour ne pas récidiver, je prends soin de regarder si ça suit derrière. Lorsque je remets les yeux sur la piste, c’est trop tard. Je suis sorti et je m’encastre dans un rocher. Je m’envole et m’écrase violement au sol. KO, face contre terre, grosse douleur à la hanche, aux côtes et au bras, j’entends les copains arriver, ils m’aident à me relever. 20 jours après, l’hôpital Parisien diagnostiquera 3 côtes cassées et une déchirure ligamentaire partielle du coude. Ma moto est tordue et cabossée mais roulante. Gégé remet la fourche en ligne à coups de bottes, Jean-Luc m’aide à remonter en selle et je repars en serrant les dents. Le repose pieds gauche est écrasé contre le cadre et je n’ai quasiment plus d’appuis.

Il reste 17 km, mais la nuit tombe sur la piste ravagée par les orages de septembre. Gégé estime que c’est trop risqué. L’hôtel que nous avions réservé ne nous verra pas. Les amis prennent soin de moi, me cale dans un fauteuil de camping avec des couvertures puis ils montent la tente. Je ne ressemble à rien, j’ai mal et j’enrage de ne pouvoir être utile.

Avec leur 4X4 transformé en garde-manger et en bagagerie, Gérard et Paul prendront soin de nous tout au long du périple. Ce soir le réveillon est agrémenté de Champagne, de saumon et de foie gras, le tout au milieu de nulle part, sous une myriade d’étoiles et dans une ambiance fraternelle. Ces mecs sont vraiment formidables.

Vers 23 h 30, tout le monde au lit, enfin, je devrais dire au sol. Entre la douleur qui s’intensifie, le froid et les ronflements, je peux affirmer que j’ai passé de meilleures nuits.

Au réveil, je suis transformé en Schtroumpf, le corps aussi bleu que ma Ténéré. Il fait moins 5° et l’eau est congelée dans les gourdes. Je suis trop mal en point pour kicker ma moto. La solidarité fait son œuvre et tout le monde y va de son coup de jarret, mais rien n’y fait. On charge le bonhomme et la moto dans le 4X4 de Franck. Mon 1er jour de l’année et ma seconde étape Africaine, commencent fort. Trois heures après, tout le monde fait halte à Talsint, ou nous devions dormir la veille. Pour 20 Dirham (2 €), un ferronnier redresse et  ressoude mon repose pied. Avec ses mollets de titan, Jean-Luc redémarre ma Ténéré et je reprends la route avec elle. Finalement, je n’aurai passé que peu de temps dans le 4X4. Nous avons 246 kilomètres à parcourir pour arriver à Merzouga et ses célèbres dunes qui sont notre halte du soir. Nous constituons 2 groupes.

Un immense plateau désertique nous mène en direction du fameux col de Belkacem. Gavé à l’Ibuprofène destiné à la base pour mon tendon d’Achille et qui m’aide à supporter mes côtes, j’ouvre la piste et je passe dans la caillasse et les grandes marches rocailleuses. Surtout, ne pas retomber, je suis déjà assez amoché comme ça… Le col franchit, J’attends le groupe en espérant qu’Isa passera sans encombre. Elle me rejoint heureuse d’arriver entière. Chapeau bas. Philippe arrive à son tour, suivi de Franck qui se fait copieusement secouer et à toutes les peines pour passer cet immense tas de cailloux sans disloquer son 4X4. Après ça, la suite jusqu’aux dunes de Merzouga ne sera qu’une formalité.

Jusqu’à la frontière Mauritanienne, nous dormons à Tagounite, Tata, Fort Boujerif, puis cap au Sud pour arriver à « la Courbine d’Argent » ou nous sommes reçus comme des princes par Paul Italiano, maitre des lieux. Située au bord de l’océan dans la ville d’Akhfenir. C’est l’endroit idéal pour notre journée de repos. Nous en profitons pour faire un tour en barque et pour réviser nos belles qui en ont bien besoin. Guy, patron de la concession Yamaha à Martigny (Suisse), aide les moins aguerris. Grâce aux sacoches de selle offertes par notre partenaire « Enduristan », nous avons tous nos outils a portée de main et c’est très pratique. Contrairement à nos mamies, la T7 confiée à Gégé par Yamaha, ne requière aucune intervention. Elle est dans son élément. Plus compliqué pour Jean-Luc qui en plus d’un amortisseur H.S, a de nouveau un problème de circuit électrique qui le prive d’éclairage, rendant les fins d’étapes nocturnes stressantes. La moto d’Harvey ratatouille de plus en plus, ce qui lui vaut de passer une étape dans le 4X4 de Franck, notre ange gardien de chez Kedo. Pour ma part, le joint d’embase à lâché et j’en suis à un litre d’huile par jour… Fin de repos et de mécanique, nous filons vers Boujdour, puis Dakhala. Les mâtinés sont toujours aussi froides, mais la chaleur revient en force dans la journée. Au fil des étapes, on attaque de plus en plus de portions de sable, et les chutes se multiplient… Nous commençons à avoir un beau palmarès. Jean-Luc, mon bucheron Vosgien préféré, malgré son physique de Rugbyman, se casse 2 côtes lors d’une lourde chute dans une passe rocheuse. Jérôme, plus mesuré s’offre une seule petite côtelette. Isa s’arrache le bout du petit doigt lors d’une de ses quinze chutes, ce qui lui vaut 2 points de suture et Philippe terrassé par un coup de froid passe 2 jours dans le 4X4… Nous mutualisons mon stock d’Ibuprofène. La remorque de Franck n’est pas épargnée : timon cassé, avec la moto de Philippe accrochée dessus. Et hop, le 4X4 d’un côté et la remorque de l’autre. Heureusement ça arrive dans le désert… Elle sera rapidement réparée et même renforcée par un ferronnier local. 

Le périple nous en met plein les yeux et la tête. Des Paysages du bout du monde au raz de l’océan à perte de vue, des rubans de route infinie au bord du continent, des rencontres chaleureuses avec les locaux et d’autres motards partis à l’aventure, des découvertes improbables comme le musée St Exupéry de Terafaya, les flamants roses, les dromadaires, l’omelette Vache qui Rit, spécialité locale, si, si… Et puis cette ambiance fraternelle qui règne au sein du groupe, malgré les difficultés et les différences de niveau. On a tous la certitude de participer à quelque chose d’exceptionnel et que cette tranche de vie, restera en nous.

Après 9 jours au Maroc, nous arrivons en Mauritanie par le passage obligé du fameux No man’s land. Une bande de terre qui sépare les 2 pays et qui n’appartient ni à l’un, ni à l’autre. J’adore ce lieu, digne de Mad Max, jonché d’épaves de voitures et de camions. Nous traversons la Mauritanie en deux étapes, Nouadhibou et Nouamghar. Encore des routes infinies dans des paysages désertiques où les seules variations viennent de la couleur du sable.

Ce soir si tout va bien, nous dormirons à Saint Louis du Sénégal à condition de passer la frontière qui ferme à 18h. S’engage un contre la montre sur routes défoncées, avec les très nombreux barrages de l’armée Mauritanienne qui nous ralentissent et le stress de trouver de l’essence. Avant le poste frontière de Diama, sur les 60 km de pistes et d’ornières de la réserve du Diawling nous côtoyons des phacochères et même un python de 2m en travers de notre piste. Au poste frontière il nous faut 4 heures pour venir à bout des formalités de passage. 

Ici, Jérôme à une mission à accomplir. La famille de son meilleur pote décédé en France mais né à Saint Louis, lui a demandé de rapporter sa bague et sa boucle d’oreille en ce lieu qu’il a tant aimé. Il honore sa promesse en les confiant aux profondeurs de l’Océan.

Dimanche 12 janvier le but est atteint. Nous arrivons au Lac Rose avec l’immense fierté du défi relevé et la gratitude envers Jean-Louis et Gégé d’avoir réussi à emmener chacun de nous jusqu’au bout de l’aventure. L’émotion se lit sur le visage de Jean-Louis. C’est aujourd’hui l’anniversaire du décès de son mentor J.C.O, mais aussi le succès de notre Dakar et l’aboutissement de son rêve. La Fédération Sénégalaise de Motocyclisme qui organise une course dans les dunes à l’occasion de notre arrivée, nous accueille avec les honneurs. Après les accolades et les poignées de main, Gégé enfourche la T7 et sous le regard médusé du public monte dans les dunes pour se mesurer aux pilotes qui tournent en 250 cc. Après cette belle performance, il nous rejoint et on traverse tous ensemble une grande portion de sable mou pour atteindre la plage mythique de Dakar. Nous filons à bonne allure sur cette grande ligne droite déserte. Nos roues flirtent avec les vagues qui lèchent le sable, les locaux nous font des signes d’amitié. 

On est bien, c’est magique, c’est l’Afrique.

Si au prime abord, il n’est pas évident de se lancer dans une aventure de 15 jours et de 5300 kilomètres avec  des personnes que l’on ne connaît pas, le projet et la passion qui nous unissent prennent le pas. Notre groupe est composé de nos anges gardiens, les frères Hentzen Gérard et Paul, 2 gars formidables qui avec leur Toyota Hilux super rehaussé, assurent la logistique et la nourriture. Franck Boutté, gérant de Kedo France, partenaire du voyage, est notre précieux et indispensable pourvoyeur de pièces et assistant mécanique. Jean-Louis Querel, sans qui rien ne serait arrivé. Son complice Gérard Brondy alias Gégé, à l’origine de nombreuses manifestations d’Enduro, Vice-Président de la commission des Courses sur Sable et Directeur de Course FFM. Un virtuose du TT qui sait de quoi il parle lorsqu’il s’agit de pistes Africaines. Harvey David, le d’jeuns de la bande, un garçon adorable sur qui on peut compter. Guy Lonfat « Du guidon », patron du magasin Yamaha « Check Point » à Martigny (Suisse), aussi solide physiquement que mentalement, il repartira avec le surnom de Sanglier du Valais, région Helvétique. Mon copain Jean-Luc Bailly Maître, que j’ai embarqué dans cette galère. Un costaud Vosgien, lui aussi membre de sa FFMC locale. Philippe Papazian, Gérôme Gamez, garçon au grand cœur, qui profitera de ce périple pour accomplir un acte à haute valeur symbolique, Isa la féminine de l’équipe, Aux gênes d’Amazone et moi, 45 ans de moto sur bitume et pas une piste.

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